envol-fauche

Vendredi 25 juin 2010 à 23:19

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          Je l'aime. C'est fou comme mon coeur a brulé pour lui. Comme je suis prête à encore brûler sous ses baisers.Toujours prête à crever. Quand j'aime, il n'y a pas de limites. Je ne sais pas faire autrement. Si j'en aime un autre, je l'aimerai de la même façon, sans compter. je referai les mêmes erreurs, il me quittera pour les mêmes raisons. Un cercle vicieux se met en place, je le sens. Si je décide d'aimer autrement, je ne serai plus moi-même, on ne m'aimera pas pour ce que je suis vraiment. Dois-je changer? Puis-je changer? Horribles questions qui taraudent dans ma tête.
          Je ne sais plus qui doit se remettre en question. Je ne sais plus qui a provoqué cette rupture. Lui? Moi? Nous deux? La fatalité? Salaud de destin, occupe-toi de tes oignons ou aide moi à oublier ce que t'as gâché. Il m'faut un coupable, il faut que je puisse me venger, ne plus penser que c'est ma faute, que c'est toujours MA faute de toute façon. Que c'est le destin qui a une dent contre moi de me voir autant rayonner et qu'il a capoté notre relation par jalousie. Si c'est moi qui ai causé cette séparation, ma vengeance s'appellerait suicide. Pauvre folle! Tu délires complètement. Accepte le fait que tu te dégoutes, que tu ne peux plus accepter d'être aimée parce que tu ne t'aimes pas toi-même. J'en ai marre de mettre le panneau "en reconstruction" sur le chantier de mon caractère. Je ne cesse de vouloir être la plus agréable, la plus idéale. Arrêter de vouloir changer et accepter le fait d'être une chieuse jalouse possessive et complexée et qu'il n'y a rien à faire. Je suis une tare. Un être mal fait mais qui ne doit pas s'en plaindre parce que c'est de sa propre faute si elle est comme ça. Voyez à quel point je me déteste! Je préfères utiliser la troisième personne plutôt que d'être assimilée à cette pauvre fille pleurnicharde qui ne fait rien pour que ça change.
          Tu finiras toute seule. Seule!!! Avoue que ce mot te terrifie. La solitude est la pire des souffrances. D'ailleurs, elle est pire que la souffrance elle-même. Elle transforme le plus téméraire en loque apeurée. Parce qu'elle le fait penser. Horrible sentence pour l'homme, cet être si imparfait. En prendre conscience est une torture mentale qui finit par avoir le dessus. Ce besoin de distractions pour ne plus avoir à nous analyser. Se concentrer sur autre chose plutôt qu'être obligé de se remettre en question. Pour ça qu'on a des chiens et des chats. Vouloir leur ignorance et leur indifférence au monde qui les entoure. Redevenir innocent et ne plus jamais poser de questions car toutes les réponses nous ont déçues.

 

Lundi 28 juin 2010 à 18:28

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Espérer.


Pour cet amour encore inconnu qui m'attend quelque part, au détour de mon existence. L'imagination me sauvera. Je dessine mon idéal au creux de mes draps. Et même si son image revient me déstabiliser toutes les nuits, je finirai par oublier l'odeur de sa peau et l'intensité de son regard.

Jeudi 8 juillet 2010 à 11:20

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Quel gâchis. Quel magnifique gâchis.

C’était une si belle histoire. Avec une princesse hystérique et un prince passionné. Ils étaient tous les deux fous. Fous mais amoureux. Avec des moments remplis de gourmandises en tout genre. Et plein de soirées au cinéma ou dans la baignoire. Et un lourd passé qu’ils avaient su affronter ensemble. Et d’immenses projets à l’horizon. Quelques rêves de mariage de contes de fée, quelques envies d’un ventre énorme. Amoureux de l’amour, la spirale de la passion a fini par s’essouffler. Par faire peur. Adieu Prince.

Notre histoire finit en purée.

Jeudi 8 juillet 2010 à 22:56



 

Il est toujours le même. Physiquement j’entends. Mais son intérieur est mort. Ou plutôt nécrosé. C’est ça qui fait mal en fait. Il n’est plus le même mais il n’est pas non plus complètement différent. Et l’on se rattache à ce fol espoir que tout n’est finalement pas perdu. Savoir que c’est fini mais toujours rêver de son regard et son sourire mutin. Subconscient, cesse de jouer avec mes souvenirs. J’passe toute la journée à tenter d’oublier, j’y arrive presque et il suffit que je ferme les yeux pour que mon imagination s’envole. Amoureuse de ma propre fiction. Se dire qu’il est mort même si l’on entend son rire qui se brise au loin. Passer à côté de chez lui, vouloir sonner. Se rappeler qu’il est mort. Pleurer. Repartir. Se souvenir qu’il vit encore. Pleurer. Finalement, on n’aura pas eu tellement tords avant tout ça : moi j’suis une loque, toi devenue zombie.

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Dimanche 11 juillet 2010 à 23:23




J'aurais voulu lui faire perdre la tête




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