envol-fauche

Donne-moi la volonté

Mercredi 23 juin 2010 à 20:04


     - Il faudrait l'oublier
- Comment puis-je le vouloir?
  Effacer le seul être
  Qui vous a fait connaître
  Une véritable histoire?
  Si je renonce à lui,
  Je m'efface moi aussi.
  L'oublier, m'oublier
  En devenir tarée
  "Sans lui je ne suis rien"
  Proverbe devenu mien
  J'aimerais le haïr
  Le traiter de salaud,
  Je ne peux m'y résoudre,
  'L'est c'que j'ai de plus beau.
  Ce merveilleux coup d'foudre...
- Destructeur coup de foudre
  A résoudre, à découdre...
- ... A absoudre?
- A jeter par la f'nêtre,
  Réunir toutes les miettes,
  Les laisser s'envoler...
- Pourquoi n'pas les manger?
- Car tu vas t'étouffer...



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la douleur m'inspire, les mots l'expirent

Jeudi 24 juin 2010 à 17:46

 
 

Ouverture d'une page blanche
Ouverture de mon coeur
J'ai les sentiments qui saignent
Couleur noire encre



 

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ça ne rime à rien

Mercredi 4 août 2010 à 13:33

Ca m’étonne, ça détonne,
C’est un mystère.
Tu es la pomme, je suis le ver.

Tu es la tentation, le corps en ébullition
Je suis la pécheresse, l’âme en détresse

Tu m’attires dans tes délires… C’est un délice
J’entre dans ta danse
Vient le désir, puis les plaisirs. Je suis en transe 

Qu’importe les pépins de demain, je ne crains plus rien.
Pour un morceau de toi, je vends les miettes de moi. 

Tu as le goût du plaisir charnel, du péché originel
Tu es le fruit défendu.
Tu dis que je suis belle, me voilà perdue. 

Tu tisses la toile, la peur s’installe, je mets les voiles
Je t’échappe, j’en suis cap. Tu me rattrapes ? 

Ca m’étonne, ça détonne,
C’est un mystère.
Tu es la pomme, je suis le ver.

 

 

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Fantasme d'été

Mardi 4 septembre 2012 à 19:50

 

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Je t'ai vu et je me suis dit tout de suite qu'il était probable que tu sois l'homme de ma vie. J'ai pas osé. Pas osé pour ne pas casser cette idée. Pas osé parce que je voulais prendre le temps de te connaître, de t'apprivoiser. J'ai imaginé me poser sur tes lèvres. J'aurais aimé que tu m'explores, que tu découvres une face inconnue de moi. J'aurais voulu te pousser vers tes limites, t'apprendre les bas fonds pour mieux remonter à la surface. Te faire l'amour plus par besoin que par envie, ou l'inverse, ou un mélange des deux, parce que mon corps te supplierait de m'assouvir. Apprendre tes défauts et jouer avec. Danser toute la nuit, ma tête contre ta nuque. Rigoler comme des gamins en arpentant les rues de Brive sous un nouveau jour. M'ennuyer avec toi ne me ferait pas peur. Je te regarderais tout simplement. Je t'aurais laissé te moquer de moi, de mon rires, de mes hontes. J'aurais arrêté de fumer si simplement tu le voulais. Je t'aurais raconté mon passé et on l'aurait détruit ensemble, brique par brique pour nous donner de la place. Mais je n'ai pas osé t'ouvrir mon coeur. La distance m'a fait peur, a refroidie mes pulsions. Alors j'ai gardé tout ça dans une boite enfermée à double tour dans mon subconscient. 
 Et j'ai ouvert les bras à mon passé. C'était rassurant. Comme regarder un bon film dont on connaît la fin. Un classique qui aurait mal vieilli et dont on se serait lasser. Tu aurais été ma nouveauté, mon long métrage sans fin. Quand je vous regardais tous les deux à côte à côte en train de m'analyser et de vous partager vos informations, je ne pouvais pas m'empécher de penser qu'il y avait mon passé et mon avenir qui discutaient.. Je l'ai choisi lui plutôt que toi. Par peur de me décevoir, de te décevoir..
Je suis nostalgique de ce que nous n'avons pas vécu.
 J'aurais voulu tout connaître de toi, de la couleurs de tes draps aux nombres de grain de beauté que tu as. J'ai pas osé faire tout ça. Parce que je suis une petite chose fragile sous mes airs de grandes exploratrices. Tu aurais été ma grande aventure mais je suis restée au port, à te regarder m'échapper. J'ai pas osé me jeter à l'eau, te coller contre un mur et te forcer à écouter tout ce que j'avais à te dire. Juste un "Partons" aurait suffi. 

 Et merde! J'ai plus qu'à espérer que ce remords n'aura pas été la plus grosse erreur de ma vie. 


 

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