J’ai un nœud tissé dans mes entrailles. Un flot de mots qui s’entrechoquent sans savoir où aller. Je boue de fragments de phrases sans arriver à en achever une seule. Je suis en panne. En panne d’un trop plein. Cette impression d’étouffer même à l’air libre. Je n’arrive plus à écrire. Je crois que mes sentiments sont périmés.
envol-fauche
envol-fauche
Dimanche 12 septembre 2010 à 21:27
Quand il me prend dans ses bras,
Il me parle tout bas
Je vois la vie en rose.
Il me dit des mots d'amour,
Des mots de tous les jours
Et ça m'fait quelque chose.
Il est entré dans mon coeur
Une part de bonheur
Dont je connais la cause...
...Et des que je l'apercois
Alors je sens en moi
Mon coeur qui bat
Dimanche 19 septembre 2010 à 13:20
Le père de mes futurs enfants imaginaires, le mari que je n'aurai jamais. Je vis dans un monde fantastique où mon héros s'est fait la malle. Pas facile de fabriquer une histoire d'amour. Mais elle continuait jusqu'à ce que le héros lache le mot de la fin: "je ne t'aime plus". C'est terminé. Rêve avorté, fantasme brisé...
Samedi 25 septembre 2010 à 23:54
J’ai peur. Peur de l’ennui. Je souhaite vivre des choses extraordinaires. Partir pour de grandes aventures seules ou accompagnées, mais sentant la vie me titiller dans tous les coins. Une explosion. Un véritable théâtre où je pourrai changer de personnages. Laisser s’exprimer tous les petits « moi » sur la scène de nos vies. Je ressens une série de contractions depuis toujours. Je ne me supporte pas où je suis, avec qui je suis. Attirée vers une herbe toujours plus verte mais finalement revenir à mes premiers amours. La peur de l’ennui... Il me manque une chose exceptionnelle, ou peut-être toute simple. Le petit truc qui fera la différence et me permettra de trouver la stabilité à laquelle j’aspire. J’ai envie d’être amoureuse mais je sais que j’aime le jeu du chat et de la souris. Tout calculer pour obtenir ce que je veux et une fois que je l’ai, me rendre compte qu’il n’y a plus d’intérêt. Où est l’amour dans tout ça ? Je ne sais plus. Je ne sais pas si un jour j’ai su. Je veux vivre quelque chose de fort. De vrai. J’ai l’impression d’être amoureuse de ma propre imagination. Je ne fais plus la différence entre la réalité et le fictif. La passion est une invention. Une part de moi l’aimera encore mais je sais qu’il n’est pas vraiment réel. C’est effrayant de se rendre compte qu’il y a un véritable fossé entre le passé et le présent. De savoir à quelle date se situe la brèche mais ne pas pouvoir la faire disparaitre, et encore moins le vouloir. Lui au passé me semble plus proche que lui au présent. Mais je ne peux pas me nourrir de quelque chose d’aussi fade très longtemps. J’ai besoin de vivre. J’aime tellement la vie. C’est si bête comme sensation mais je n’en connais pas de meilleures. Alors je vivrai. Ma souffrance ne pourra pas m’en empêcher. Lui non plus. 